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Pour une analyse aspectuelle et stereotypique des prepositions de lieu du francais dans les structures en O Nlieu, a O Nlieu et au Nlieu (法文書)
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9789869974875 | |
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Chih-Ying CHIANG蔣之英 | |
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翰蘆 | |
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2021年2月17日
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120.00 元
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HK$ 108
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詳 細 資 料
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ISBN:9789869974875叢書系列:語文類規格:平裝 / 258頁 / 14.8 x 21 x 1.29 cm / 普通級 / 單色印刷 / 初版出版地:台灣 語文類
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分 類
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專業/教科書/政府出版品 > 外國語文類 > 第二外語 > |
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內 容 簡 介
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Depuis environ soixante ans, les grammairiens et les linguistes ne considerent plus que les prepositions de lieu en et a soient vides de sens, mais elles sont toujours vues comme les plus abstraites de toutes, par rapport a dans designant l’interieur d’un espace ou devant indiquant la position face a une personne ou un objet, etc. Cet ouvrage a pour objectif de mettre en lumiere la valeur semantique de ces deux prepositions de lieu du point de vue de l’aspect et du stereotype.
On admet generalement que les prepositions de temps telles que depuis, en, pendant, etc. comportent des valeurs aspectuelles specifiques, alors que tres peu de recherches portent sur l’aspect denote par les prepositions de lieu. Quant aux autres valeurs impliquees dans l’usage de en et de a, ce livre en propose une analyse coherente en s’appuyant sur la Theorie des stereotypes formulee par Jean-Claude Anscombre.
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目 錄
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AVANT-PROPOS
CHAPITRE I Generalites
1. Cadre theorique
1.1. La Theorie de l’argumentation dans la langue
1.1.1. Deux niveaux d’analyse : enonce et phrase
1.1.2. Valeur argumentative vs. valeur informative
1.1.3. Criteres linguistiques et proprietes linguistiques: outils d’analyse et de demonstration
1.2. La Theorie des stereotypes
1.2.1. Definition du stereotype d’un terme
1.2.2. Hypotheses de base
1.2.3. Stereotype primaire vs. stereotype secondaire
2. Constitution des corpus
3. Definition de quelques termes employes dans ce travail
4. Notation
CHAPITRE II Etude comparative entre en O Nlieu et a O Nlieu
0. Introduction
1. Etat des lieux de en O Nlieu
1.1. Approche lexicographique : evolution historique de en
1.2. Approches grammaticales
1.2.1. Figement vs. variante
1.2.2. Valeur semantique de en
1.2.3. Role joue par l’absence de determinant
1.3. Approches linguistiques
1.3.1. G. Moignet (1974), C. Guimier (1978)
1.3.2. J.-J. Franckel & D. Lebaud (1991), P. Haas (2011)
1.3.3. J.-C. Anscombre (2011)
1.4. Conclusion et premiere approche personnelle
2. Etat des lieux de a O Nlieu
2.1. Approche lexicographique : evolution historique de a
2.2. Approche grammaticale
2.3. Approche linguistique
2.4. Conclusion
3. Hypotheses centrales : difference aspectuelle entre les significations de en O Nlieu et de a O Nlieu
4. Justification des hypotheses
4.1. Processivite et homogeneite dans en O Nlieu et a O Nlieu
4.1.1. Processivite impliquee dans en O Nlieu et a O Nlieu
4.1.2. Homogeneite exigee par en O Nlieu et a O Nlieu
4.1.3. Recapitulation
4.2. Paraphrases de en O Nlieu et de a O Nlieu
4.2.1. Dans le cotexte de etre
4.2.2. Dans le cotexte d’un verbe de deplacement
4.2.3. Dans le cotexte d’un verbe de localisation
4.2.4. Dans le cotexte d’un autre type de verbe d’action
4.2.5. Recapitulation et conclusion
4.3. Criteres linguistiques permettant de distinguer en O Nlieu de a O Nlieu
4.3.1. En avoir pour Ntps
4.3.2. A 8 heures tapantes
4.3.3. Recapitulation
5. Conclusion du chapitre
CHAPITRE III Etude de au Nlieu
0. Introduction
1. Etat des lieux de au Nlieu
1.1. Approche lexicographique : evolution historique
1.2. Approches grammaticales
1.3. Approches linguistiques
1.3.1. M. Goyens, B. Lamiroy & L. Melis (2002)
1.3.2. C. Vandeloise (1987, 1988)
1.3.3. A. Borillo (2001)
1.4. Conclusion
2. Hypothese de au Nlieu
3. Justification de l’hypothese de au Nlieu
3.1. Intervention de deux types de stereotype
3.1.1. A la banque, a l’ecole, au cinema, etc.
3.1.2. *A la Lune
3.1.3. Au couloir, a l’entree, a l’escalier, etc.
3.1.4. A l’armoire, a la commode, a l’etagere, etc.
3.1.5. A l’arbre et a l’echelle
3.1.6. Recapitulation et difference entre a quai et au quai
3.2. Indication du ? passage au sens fort ?
3.2.1. Contextualisation et quelques arguments
3.2.2. Role de l’article defini dans au Nlieu
3.2.3. Criteres linguistiques en faveur du trait ? passage au sens fort ?
3.2.4. Criteres linguistiques pour justifier le proces stereotypique dans au bureau et a la Chambre
3.2.5. Recapitulation et conclusion
4. Conclusion du chapitre
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
ANNEXES
1. Extrait du corpus de en O Nlieu
2. Extrait du corpus de a O Nlieu
3. Extrait du corpus de au Nlieu
4. Extrait du corpus de dans le Nlieu
BIBLIOGRAPHIE
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序
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PREFACE
C’est pour moi a la fois un grand honneur et une grande joie que d’etre sollicite pour prefacer l’ouvrage de Melle Chih-Ying Chiang Pour une analyse aspectuelle et stereotypique des prepositions de lieu du francais dans les structures en O Nlieu, a O Nlieu et au Nlieu, que le lecteur decouvrira apres cette modeste introduction. Un honneur, parce qu’une telle invitation signifie qu’on me considere comme suffisamment eclaire dans cette science difficile qu’est la linguistique pour que mon opinion sur un travail dans ce domaine ait une quelconque valeur. Mais aussi une joie, celle de constater apres lecture de cet ouvrage que les enseignements et les conseils que j’ai pu prodiguer a Melle Chih-Ying Chiang dans un parcours universitaire que j’ai suivi avec interet, ont abouti a la presente etude, dont les merites ne sont pas moindres. Ne voulant pas lasser le lecteur par des developpements theoriques fastidieux ou des examens pointilleux d’exemples, je me contenterai d’en citer trois.
Il convient tout d’abord de feliciter l’auteur pour la presentationmaterielle de cet ouvrage. Redige dans un francais impeccable, il est organise selon une progression quasi-logique qui mene le lecteur, apres mise en evidence de phenomenes sur une large serie d’exemples et un historique des differentes explications proposees pour ces memes phenomenes, au systeme theorique imagine et sa mise en place. Une conclusion replace les phenomenes analyses dans une vision d’ensemble. Enfin, d’abondants extraits de corpus permettent eventuellement au lecteur de tester les ypotheses proposees. Ce corpus est suivi d’une solide bibliographie destinee a ceux des lecteurs desireux d’approfondir leurs connaissances sur tel ou tel point precis. Une table des matieres detaillee, situee au tout debut, permet de se reperer et de se deplacer dans l’ouvrage.
Un second merite de ce travail est la methodologie de travail adoptee par l’auteur. Bien qu’eclairant ses raisonnements par de frequents recours a des corpus, Melle Chih-Ying Chiang ne tombe pas dans le piege toujours beant du corpus expression de la verite versus la theorie comme explication de cette verite. Outre le fait bien connu qu’un corpus n’est jamais vraiment innocent mais est de fait un construit, et s’il est vrai que le corpus suscite des interrogations theoriques voire des embryons d’explications, la theorie eclaire en retour le corpus. Certaines regularites constatees et qui sont refletees au niveau de la representation theoriques deviennent par la-meme des lois experimentales. C’est ce type de demarche a la Duhem que l’on trouve dans le present ouvrage. Constatant l’existence reguliere de paires de type a quai / au quai, par balles / par les balles, mais aussi en terre / a terre, en cave / dans la cave (constatations empiriques), l’auteur propose une serie d’hypotheses (modele theorique) qui elevent ces donnees empiriques au rang de lois experimentales. A chaque pas, bien entendu, les previsions fournies par le modele theorique font l’objet d’une confrontation avec les donnees empiriques d’une part, et avec d’autres types d’explication (ou d’absence d’explication) d’autre part.
Un dernier point enfin me parait devoir etre souligne, qui concerne l’elaboration du modele theorique mis en place par Melle Chih-Ying Chiang.
Toute theorie linguistique, et en particulier semantique, repose generalement sur deux hypotheses : la premiere est que la langue est regie par un systeme de regles qui en determinent le fonctionnement. La seconde est que si les donnees sont bien le resultat de l’application de ces regles, elles n’en sont que le resultat. En d’autres termes, la forme visible des donnees — ce qu’on appelle la structure de surface — n’est que l’aboutissement d’une serie de regles a une structure de base, cette fois invisible, denommee structure profonde. Tout le travail du linguiste consiste a imaginer une structure profonde et des regles dont le resultat visible sera la structure de surface des donnees. Illustrons cette demarche sur l’exemple fetiche de Melle Chih-Ying Chiang, a savoir a quai. Bien entendu, la tournure a quai evoque immediatement sa parente au quai. Tout le probleme est alors de caracteriser les differences, en particulier semantiques, que l’auteur fait ressortir entre les deux tournures. Les grammaires considerent habituellement les tournures du type a quai comme archaisantes, voire figees, en accord avec l’hypothese que l’absence en surface d’un des determinants classiques comme un / le / du renvoie a une etape anterieure du francais ou une telle absence etait chose courante. Or au terme d’une serie d’analyses a la fois syntaxiques et semantiques, en particulier aspectuelles, Melle Chih-Ying Chiang montre qu’on peut attacher a ces structures de surface de type a Nlieu des proprietes regulieres qui tiennent a la presence /? absence de determinant. Plus :l’opposition en terre / dans la terre qui combine la variation de preposition avec de nouveau l’absence / presence de determinant montre que en terre partage ces memes proprietes. D’ou l’idee de refleter ces phenomenes en structure cette fois profonde. On postulera que ces constructions a quai, a terre, en cave, en terre, etc. ont une structure profonde de type preposition O Nlieu ou O designe un article zero caracterisable par des proprietes regulieres. Ces proprietes sont en particulier relatives a la processivite et a l’aspectualite, et renvoient egalement aux savoirs communs qui structurent le lexique, a savoir les stereotypes. Le retour vers les donnees empiriques montre alors que ces hypotheses ont un pouvoir explicatif superieur aux hypotheses habituelles de structures archaiques et/ou figees, difficiles a defendre de toute facon face a la productivite des constructions a article zero.
La demarche de Melle Chih-Ying Chiang, outre qu’elle conforte la validite de l’hypothese d’un article zero toujours present et productif en francais contemporain, me parait illustrer de facon ideale le cheminement scientifique : examen des donnees, mise en evidence de certaines regularites empiriques, formulation d’hypotheses explicatives, retour vers les donnees pour tester ces hypotheses — et eventuellement les falsifier — et transformation finale des regularites empiriques cette fois en lois empiriques.
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書 評
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